Ce « tourbillon » monumental (hauteur prévue 6 m) a pour vocation d’être placé sur un plan d’eau dont le courant permet d’actionner un système de pompes hydrauliques, faisant tourner la sculpture sur des pales et créant l’illusion d'une spirale aquatique sans fin.

Un coup dans l’eau où Constantin regarde

De la rivière jaune un cône jaillissant

Spires, volutes et vortex, chutant et aspirant

Le tourbillon s’élève - torsion ombilicale

Sans distinction de sexe, sans fin primordiale

Brouillant l’eau d’avec l’eau en pulsations limpides

Le ciel devient miroir de ce nautile humide

Cette Vénus foreuse, fontaine vertigineuse

Est là pour nous confondre, et lisse et enjôleuse

De l’air emprisonné nous rendre cariatides.

Babel tournoyante, elle tutoie Euclide.

Maelström acéphale, étirement vertical

Nous rirons avec ça qui dévale et avale

Comme une turbulence, noyée dans un torrent

L’opaque et le diaphane, l’essence et l’apparent

Accueil